Une Française qui a arrêté d’avoir des relations sexuelles avec son mari a gagné un appel devant la plus haute juridiction d’Europe après avoir été informée que celui-ci était responsable de leur divorce.

La femme, identifiée comme HW, a demandé le divorce de son mari en 2012, affirmant qu’il était de mauvaise humeur, violent et abusif. Ils ont eu quatre enfants ensemble.

HW a déclaré qu’elle avait arrêté d’avoir des relations sexuelles avec son mari en 2004 en raison de problèmes de santé et de menaces de violence. Elle a ensuite affirmé qu’il avait manqué à ses devoirs conjugaux et a porté des accusations diffamatoires contre elle.

Un pour les femmes en 2019 Français Il a déclaré au tribunal que son refus d’avoir des relations sexuelles avec elle constituait une violation de son devoir conjugal et qu’il était responsable de la rupture du mariage.

Près de six ans plus tard, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé que le tribunal français avait eu tort de le faire et l’a condamné pour violation du droit de HW au respect de sa vie privée et familiale.

Il a déclaré jeudi qu’il était « incapable d’identifier une quelconque raison pouvant justifier cette ingérence des pouvoirs publics dans le domaine de la sexualité » et qu’il n’identifiait aucune notion de devoir conjugal qui devrait prendre en compte le consentement.

« De l’avis du tribunal, le consentement au mariage ne constitue pas un consentement à des relations sexuelles futures. » dit-il. « Une telle interprétation reviendrait à nier que le viol conjugal soit compréhensible par nature. »

La CEDH « a conclu que l’existence d’une telle obligation conjugale est contraire à la liberté sexuelle » et a ajouté à l’obligation de la France de lutter contre les violences domestiques et sexuelles.

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Dans un communiqué publié par l’avocate Lilia Mhissen, HW a déclaré qu’elle espérait que cette décision « marquerait un tournant dans la lutte pour les droits des femmes en France ».

« Il est désormais impératif que la France, à l’instar d’autres pays européens comme le Portugal ou l’Espagne, prenne des mesures concrètes pour éliminer cette culture du viol et promouvoir une véritable culture du consentement et du respect mutuel. »

Bien que la décision n’ait aucun impact sur le divorce, Mme Mhissen a déclaré qu’elle empêcherait les juges français de prononcer des ordonnances de divorce similaires à l’avenir.

HW, né en 1955, a déposé un recours auprès de la CEDH en 2021 après avoir épuisé ses recours juridiques en France.

Une source diplomatique a déclaré à Reuters que le Parlement français étudiait actuellement une nouvelle loi qui modifierait la définition juridique du viol.

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